Endorphin trail - Saucony
Identité du coureur
- Prénom : Frederic Store manager TraKKs Gent
- Age : 38
- Discipline : Course à pied, trail en course d’obstacles
- Kilomètres hebdomadaires : 50-70km
Conditions du test
- Terrain : chemins meubles et sols pierreux
- Temps : sec
- Endroit : Drongengoedbos (Maldegem) et Karel Sabbeberg (Gent)
- Durée des séances : différents entraînements entre 1 et 2h
- Caractéristiques : drop 4mm, 323 gr en pointure US M10 (Saucony Peregrine 11 pèse 327gr en pointure 10US).
Premières impressions
- Aspect : cette chaussure a un look très attractif grâce à ses motifs en damier. La nouvelle collection “reverie” de Saucony saute aux yeux avec son design bariolé !
Il est compréhensible que certains traileurs trouvent cela un peu trop exagéré, mais personnellement je trouve cela pas mal, cela change un peu.
L’Endorphin trail a un chaussant en forme de chaussette, ce qui ne laisse pas rentrer les brindilles et graviers dans la chaussure.
- Confort : en l’enfilant, on remarque directement que cette chaussure a beaucoup d’amorti et qu’elle pourra aussi bien convenir à des coureurs parcourant de plus petites distances à la recherche de confort qu’aux adeptes d’ultra-trails. Les crampons ont l’air solides. L’empeigne et la coque arrière de la chaussure semblent garantir une bonne protection au pied.
- Lacets : il est toujours plaisant d’avoir des lacets qui ne sont pas trop long et c’est le cas sur cette chaussure. Dans le cas où les lacets seraient quand même trop longs pour votre utilisation, Saucony a prévu un petit élastique sur la tige afin d’insérer la longueur de trop.
Mes sensations en courant
- Sensations au sol : à cause du gros niveau d’amorti de la chaussure, le contact au sol n’est pas optimal. Ce qui n’est pas forcément un désavantage, surtout sur les plus longues distances.
- Confort : cette chaussure est dotée de la mousse PWRRUN PB, similaire à celle utilisée pour les chaussures routes de la gamme Endorphin. Cette mousse donne beaucoup d’amorti et la sensation de confort va dans le sens du standard de l’industrie actuellement. Ce que tout le monde ne va pas apprécier…
- Dynamisme : cette chaussure n’est certainement pas une des plus légères, mais on remarque directement quelques caractéristiques de la gamme Endorphin : cette chaussure a beaucoup de répondant grâce à la technologie « SPEEDROLL rocker », qu’on ressent dès les premières foulées.
- Accroche : c’est une chaussure de trail qui peut être utilisée sur tous types de terrains grâce à ses crampons de 4,5mm. Elle assure une bonne accroche dans les terrains boueux, raides et techniques. La semelle extérieure PWRTRAC procure un très bon grip.
En conclusion
Les attentes envers cette première chaussure de trail de la série Endorphin étaient importantes et beaucoup s’étaient attendus à une chaussure légère destinée à la compétition.
Ce que n’est pas l’Endorphin Trail. Cependant, c’est une chaussure de trail très complète qui saura satisfaire aux besoins d’un maximum de coureurs : ceux à la recherche de confort, ceux qui courent de (très) longues distances ou ceux à la recherche d’une combinaison des deux.
En ce sens, cette chaussure est assez comparable à l’Endorphin Shift, la variante route dotée du même confort et répondant. J’ai surtout constaté cela sur les longues portions de chemins non-asphaltés.
Cette Endorphin Trail complète assez bien la gamme trail de chez Saucony, à côté de la Peregine « à tout faire » ou de la Xodus qui conviendra mieux pour les terrains pierreux.
Si Saucony arrive à la rendre un peu plus légère, elle sera vraiment top !
Ce que j’apprécie :
- Confort agréable pour toutes les distances
- Sensations de maintien et de stabilité, aussi bien dans la chaussure qu’au niveau de la semelle
- Place à l’avant-pied
Ce que j’apprécie moins :
- Poids. Mais il y a un GROS MAIS : les chaussures ne pèsent PAS plus que la Peregine.
- La chaussure est assez chaude à cause de la chaussette interne, assez épaisse et haute.