Les Nike Air Zoom Pegasus ne sont pas inconnues des runners et adeptes de la course à pied sur route. Et pour cause, la Pegasus a vu le jour en 1983. C’est “la chaussure de running la plus vendue” de la marque. Au cours des 35 dernières années, le modèle a largement évolué. Les Nike Air Zoom Pegasus 35 présentent quelques améliorations : talon biseauté, les deux “air bags” des précédentes chaussures n’en font plus qu’un, la languette qui remonte plus haut pour un meilleur enfilage…
Sorties en mai et juin 2018, les Nike Air Zoom Pegasus 35 ont eu tout le loisir d’être testées par nos soins cet été. C’est dans le cadre des vacances (sport doux et running régulier, mais pas quotidien) qu’elles ont été enfilées. Première constatation, elles sont ultralégères et s’enfilent beaucoup mieux que les derniers modèles. Une fois les lacets réglés dans les câbles Flywire – et c’est toujours l’étape la plus fastidieuse quand on adopte de nouvelles chaussures de running –, elles donnent l’impression de ne rien porter aux pieds. Un premier bon point : elles se font oublier.
Au niveau du look, elles sont à la fois modernes et futuristes. Elles peuvent aussi bien se porter en salle de sport qu’en extérieur, voire tous les jours si les personnes préfèrent porter des baskets au quotidien. Le talon biseauté ajoute une touche supplémentaire, donnant une sensation de vitesse.
Pendant la course, les chaussures montrent tout leur potentiel : bon maintien du pied, amorti qui se prête à toutes les foulées… Elles sont toujours aussi légères. Le pied n’est pas étouffé, engoncé dans une chaussure trop serrée. Au contraire, il respire. Et lorsque le temps est humide, les chaussures restent agréables. Même avec les pieds mouillés par la pluie, courir relève du plaisir. Le mesh sèche vite et s’entretient facilement.
Une semelle qui change tout
Quant au talon biseauté de la semelle, qui a été ajouté pour “améliorer la réception” de l’arrière du pied et la vitesse, nous n’avons pas perçu de grandes différences par rapport à une chaussure plus classique. Cependant, une semelle spéciale, plus souple que celle prévue pour les hommes, a été pensée pour la femme et sa morphologie. Et ça, ça change tout. Le pied est vraiment dans un cocon, ce qui est probablement une des raisons pour lesquelles ces chaussures de running sont confortables et agréables, tant au repos qu’à l’effort.
Vous l’aurez compris : ces chaussures conviennent parfaitement à un running régulier (trois sorties par semaine, même en intérieur). Un conseil : essayez-les si vous en avez l’occasion. En gardant à l’esprit que le mesh peut parfois poser problème ou que les frottements des orteils contre l’avant de la chaussure peuvent parfois être un véritable frein à l’exercice de la course à pied… L.C.C.
On aime :
- La légèreté et la souplesse
- Le look et la couleur elemental rose. Le swoosh légèrement électrisé donne une touche particulière à la basket.
- Le prix inchangé : il est identique au modèle précédent (120 euros)
On n'aime pas :
- Le manque de points de vente où l’on peut tester la chaussure.
- Le mesh ne convient pas à tout le monde. Le pied peut sembler à l’étroit. Mieux vaut se rendre dans nos magasins pour les essayer et s’assurer que les orteils ne frôleront pas constamment le mesh sur la pointe du pied.
Fiche technique :
- La semelle extérieure est gaufrée pour plus d’adhérence
- Poids : 232,5 grammes (pointure 39 pour femme)
- Chaussure Drop – différence talon/avant-pied : 10 millimètres
- Soutien : L’empeigne en mesh est extensible, accompagne le mouvement et soutient le pied.
- Les câbles Flywire, par lesquels passent les lacets assurent le maintien également.