Saucony Endorphin Pro 2 : copie conforme de sa première version ?

Saucony Endorphin Pro 2 : copie conforme de sa première version ?

Coureur : Nicolas - 25 ans - Conseiller vente Uccle

Discipline : Triathlon/duathlon

Volume hebdomadaire : 25-60km

CONDITIONS DU TEST

• Terrain : sol meuble, asphalté et piste
• Temps : toutes conditions
• Lieu : Bruxelles
• Durée du test : plusieurs séances d’une heure

PREMIÈRES IMPRESSIONS

• Look : La nouvelle génération Endorphin arbore fièrement un drapeau à damier et la Pro 2 n’y fait pas exception. C’est un design voyant et dynamique qui colle bien avec la nature de la chaussure.
• Confort : le confort d’accueil est bon et assez similaire à la Speed 2, si ce n’est que l’on ressent plus de fermeté car la plaque en nylon est remplacée par une plaque en carbone sur la Pro 2. La chaussure enveloppe bien le pied et on remarque tout de suite que la coque arrière offre plus de maintien par rapport à la première version.
• Laçage : Le système de laçage est assez rudimentaire et intègre un passant un peu plus latéral par rapport à la tige de la chaussure. C’est selon moi le point plus négatif de cette chaussure car j’ai assez de mal à bien la serrer et je sens mon pied avancer assez fort quand je cours. C’est peut-être un problème lié aux pieds fins uniquement.

MES SENSATIONS EN COURANT

• Sensations au sol : La semelle de l’Endorphin Pro 2 est très épaisse et donne peu de sensations au sol. Cette chaussure fait partie de la nouvelle famille des « super-foam », cette catégorie de chaussures de compétition qui allient le confort et le dynamisme à merveille. Il faut y faire attention lorsqu’on court sur sentiers ou autre surfaces instables car l’épaisseur et la souplesse de la semelle ne rend pas la chaussure très stable. Pas aussi instable que les Nike du même genre non plus, je les place à mi-chemin entre la Carbon X et la Vaporfly Next% au niveau de la stabilité.
• Confort : La semelle intermédiaire est constituée de la nouvelle mousse de Saucony : la PWRRUN PB. Cette mousse est une alternative à l’EVA de plus en plus utilisée pour la légèreté et son dynamisme. La mousse n’est pas aussi molle que la ZoomX de Nike et sera appréciée des coureurs désirant plus de fermeté au contact du sol.
• Dynamisme : Comme dans la première version de l’Endorphin Pro, une plaque en carbone est intégrée dans la semelle intermédiaire de la chaussure, ce que donne une sensation de rebond phénoménale lorsqu’on court.
• Grip : Le grip n’est pas la caractéristique première de cette chaussure même si elle se défend vraiment bien par rapport aux autres chaussures de cette catégorie. Il y a des rappels de caoutchouc tout le long de la semelle extérieure, ce qui donne plus d’adhérence que certaines chaussures qui utilisent directement la mousse comme semelle extérieure sur une grande partie de la chaussure. La durabilité est bonne aussi, entre 400 et 500km selon les retours que j’ai pu avoir.

Ma conclusion

La deuxième version de l’Endorphin Pro ressemble très fort à la première. Pourquoi changer lorsqu’on tient un produit de bonne qualité ? C’est sans doute le parti pris par Saucony en élaborant cette deuxième génération.

Elle sera idéale à utiliser en course ou lors de séances d’intervalles et sera assez facile à utiliser pour les coureurs qui sont habitués à courir avec des modèles confortables. Son confort la rend facile d’accès, attention cependant à ne pas trop mettre en charge sur le talon en posant le pied au sol car la chaussure pourrait se révéler instable.