Autant dire que la promesse était grande du côté de la marque américaine. 30K/30K, rien que ça. Un ratio imperméabilité/respirabilité bien au-delà des minima exigés pour les plus grands trails de par le monde, le tout en seulement 174 g.
Sur papier, les données sont souvent belles. Sur le terrain, les conditions extrêmes (météo mais aussi durée de l’exposition aux pires éléments) vont assez souvent en démontrer les limites.
Notre plat pays a tout ce qu’il faut en matière d’intempéries pour verifier cela, c’est donc l’heure des travaux pratiques!
Premières impressions: la qualité UD est au rendez-vous
La marque nous a habitué à la qualité de ses produits d’hydratation et on retrouve cette sensation dès l’enfilage. La coupe est large, première chose qui va la différencier des classiques Bonatti et autres à la coupe parfois trop ajustée. On peut donc aisément la passer par dessus son sac d’hydratation sans que cela gêne un seul instant. Par contre, au niveau des manches et de la capuche, c’est ajusté et ajustable, d’un simple geste. La matière est agréable à porter et, en mouvement, le bruit est limité, ce qui est loin d’être négligeable. Aucune poche par contre. Un hic? Pas forcément, si l’on considère que chaque rangement/zip est aussi un point de fragilité au niveau imperméabilité. Les finitions sont de qualité, il ne reste plus qu’à tester leur résistance.
Vent et pluie : Welcome to Belgium.
Il ne reste plus qu’à attendre que les éléments se déchaînent. 15 minutes plus tard donc, nous voici foulant un single track, au beau milieu d’un fameux champ de bataille venteux à souhait, un mélange de pluie et de grêle attaquant de côté, tentant de décourager les esprits bornés que nous, runners, sommes.
Premièrement, la veste ne se gonfle pas, aucun effet “planche à voile/parachute”, il s’agit bel et bien d’une isolation de qualité.
Ensuite, une déperlance vraiment efficace! 2h sous cette météo si délicieuse et rien ne passe. On remerciera aussi l’astucieuse visière, au bord rigide, qui évitera de faire couler toute l’eau dans les yeux.
Il semblerait bien que le premier 30K, l’imperméabilité, tienne ses promesses. Qu’en est il du second?
Ce jour-là, la première couche était un Craft Active Wear (mais si, les petites boîtes vertes!). Bref, un peu trop chaud pour la température extérieure mais parfait pour tester la respirabilité.
Et encore une fois, pari tenu!
Les aérations sous les aisselles sont ultra-efficaces, on garde une excellente circulation de l’air, tout en évitant trop de déperdition de chaleur. Le total inverse de l’effet “four à micro-ondes” des vestes K-Way de notre enfance.
Certes, on varie les cadences, on provoque un peu la transpiration, et malgré celà, l’évacuation est impeccable.
L’Ultra Jacket V2 est vraiment confortable, à tous niveaux.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le ciel s’éclaircit.
Il est donc tant de ranger la veste dans le sac, et premier hic, la 'compactibilité'.
Oui, ça rentre bien entendu, mais ça prend de la place, la visière rigide n’aidant pas.
Le temps de séchage, une fois rentré, n’est pas optimal non plus.
Pour conclure, on se trouve ici en présence d’un produit vraiment qualitatif, qui a toute sa place dans nos rayons et qu’on pourra facilement placer sur le podium du genre.
Les +
- Poids
- Imperméabilité
- Confort
Les -
- Temps de séchage
- Rangement
- Longueur des manches si l'on met la moufle protectrice